Une balade pensive après le travail... [Libr£]

Je passa une main sur mon front en sueur et regarda la salle avec anxiété. Je servais des personnes importantes, comme toujours, sauf qu'il y avait beaucoup à faire en cuisine, deux collègues étants en arrêt maladie, tout le monde mettait la main à la pâte. Bien évidemment, le boss refusait d'engager quelqu'un d'autre en attendant. Remarquant les assiettes vides, je plissa ma robe de travail, prit mon plateau et me dirigea vers eux avec un sourire aimable.

- Messieurs ont-ils apprécié le repas ?
- Bien sûr, vous ferez mes compliments au chef.
- Je n'y manquerais pas.

Avec un sourire plus large, je ramassa les assiettes et repartis en cuisine. Il ne fallait pas que je traîne si je voulais avoir la chance d'aller à la crèche aujourd'hui... Je croisa ma collègue et mon amie Hino, qui m'intima de partir. Elle prenait la relève. Quelle femme simpathique ! Toujours à mes petits soins depuis que je lui avais obtenu ce job.

- Allez file ! Je ne veux plus te voir, Zouh !!!

J'éclata de rire, lui fit une bise sonore sur la joue et fila me changer. J'enfila ma robe brune qui allait parfaitement avec ma chevelure, mes gants de satin et mes talons assortis, puis m'en alla de mon lieu de travail. Je regarda ma montre et pressa le pas, si je voulais avoir le temps de raconter une histoire aux enfants, il fallait que je me dépêche !

Arrivée à la crèche, j'enlaça amicalement Kyoko, mon autre amie favorite, puis me dirigea vers la salle de jeux. Beaucoup d'enfants étaient parties, seule, Kyû, une fillette aux cheveux blonds-ondulés avec des magnifiques yeux noisettes, était présente. Kyû était sans cesse déposée ici par son tuteur. Ses parents avaient trouvés la mort dans un accident de voiture et le frère de son père s'était proposé pour la prendre sous son aile. Sauf que son travail prenait tout son temps et il n'avait pas de femme. De ce fait, la petite était sans cesse abandonnée ici et m'adorait littéralement. Elle me surnommait "Maman" et, mine de rien, cela me faisait chaud au coeur, personne, pas même son père n'avait protesté à ce surnom.

- Elle t'attendait... me glissa tendrement Kyoko dans l'oreille.

Un immense sourire fendit mes lèvres tandis que Kyû me regardait avec son air joyeux. Si seulement elle pouvait être ma fille... Je me hâta d'aller la voir et la prit dans mes bras en la serrant avec tendresse. Elle suça son pouce, et, avec son autre main, s'empara d'une de mes mèches dorée et la tripota comme à son habitude. Elle posa sa tête sur mon épaule et ferma les yeux. Instinctivement, je chantonna une berceuse tandis que la porte de l'établissement s'ouvrait. Un homme à la trentaine d'année apparut, c'était "le père" de Kyû. Il me sourit et me remercia, comme à chaque fois. Ce fut à contre-coeur que je lui tendis la petite, prenant garde à ne pas la réveiller tout en lui faisant lâcher son emprise autour de mes cheveux.

- Merci encore Mademoiselle Takaya, je suis heureux que vous soyez là pour elle, tout comme vous Mademoiselle Hijomi.
- C'est tout naturel.

L'homme partit avec une Kyû endormie dans les bras tandis que je la couvais des yeux jusqu'à ce qu'elle soit dans la voiture. Kyoko toussota, amusée comme toujours puis me fit la bise. Elle savait que je venais pour elle, c'était une habitude... Je sortis de la crèche seulement après avoir lu une histoire aux enfants et marcha tranquilement dans la rue principale sans même l'envie de rentrer...

Kaisei s'était une fois de plus levé très tôt, il devait aider sa mère à réparer la voiture cette fois ci. Le jeune homme était déscendu de sa chambre rapidement et avait avalé rapidement du lait et avait mangé quelques gâteaux que sa mère avait préparé avec amour...Il essaya ensuite de régler le problème mais sans grande réussite...

" Je crois qu'il faut aller faire vérifier cela part un spécialiste. " ;Annonça t-il.

La mère fut déçu et baissa les yeux, elle reprit ensuite rapidement un beau sourire et lui demanda si il voulait encore des gâteaux. Bien entendu Kaisei avait refusé et il était repartit dans sa chambre pour s'habiller correctement pour aller au lycée étudier la criminologie. Chose qu'il apréçiait par dessus tout! Une fois en cours il était tranquille et écoutait et participait...Kaisei sortit des cours avec entousisme, mais à sa plus grande surprise il vit sa mère plus loin à vélo. Il arriva vers elle.

" Que faites-vous ici ?! " ; Demanda t-il curieux.
" Oh! J'vais envie de te chercher même si je n'ais plus de voiture cela ne change rien... "
" Mère ! Je dois aller chez mon chef ! " ; S'exclama t-il un peu énervé.

Sa mère se tû et le laissa s'éloigner. Kaisei alla donc à pied jusqu'à son chef de famille, il était son confident, c'était bien naturel qu'il aille lui rendre visite tout de même!
Kaisei resortit tranquillement de la résidence familial, il était appaisé. Pour une fois Kai ne se promennait pas avec ses livres il avait simplement une valise noir assez épaisse, qui allait bien avec son costume noir, sa chemise blanche et sa cravate noir...Il regarda sa montre quand soudain il rentra en colision avec une jeune fille. Part reflexe il la rattrapa et la prise donc dans ses bras laissant tomber sa valise à terre. Kaisei fut surprit...Mais il ne se transforma pas...Cela voulait dire que cette personne était une Takaya?! Kai se recula et observa la jeune fille avec ses yeux vert-doré.

" Escusez moi... "

Il ne semblait pas l'avoir déjà vu...Mais qui pouvait-elle bien être?

Je marchais avec le sourire aux lèvres. Une fois de plus, j'avais réussi à voir Kyû. Mon instinct maternel était vraiment puissant, les enfants étaient toute ma vie. Quel dommage de ne pas pouvoir câliner les petits garçons à cause de cette satanée malédiction. J'avais le coeur brisé à chaque fois que j'en voyais un pleurer et que je ne pouvais le réconforter. C'était le revers de la médaille en quelque sorte... Bref, je resta pensive tout le long du chemin avant d'humer une odeur de chocolat. La gourmandise refaisait surface et je me surpris à sourire de nouveau. Autant se faire plaisir... Dans un froissement de robe, je bifurqua sur la droite et entra dans le magasin, faisant sonner la clochette d'entrée.

- Bonjour ! saluais-je.

La politesse était mon fort, nuls doutes là-dessus. Je m'approcha du comptoir et admira les oeuvres du maître chocolatier. Le chocolat en forme de lion m'amusa et je le désigna au vendeur qui me le posa sur le comptoir. Je paya le tout et sortis de la boutique en saluant de nouveau le jeune homme. Je retira soigneusement mes gants de satin et porta le chocolat à ma bouche. J'en croqua un bout avec gourmandise et me posa sur un banc, prenant garde à ne pas abîmer ma robe. Vue comme ça, je passais pour une bourgeoise snobinarde qui ne bougeait pas le petit doigt, or, j'étais tout le contraire. Les apparences sont parfois trompeuses... Je pris mon temps pour manger mon chocolat, admirant la contrée. Il serait bientôt midi et j'avais toute l'après-midi devant moi. Kyû partant chez sa grand-mère à cet instant précis, je n'avais pas envie de retourner à la crèche. Je jeta mon emballage à la poubelle et flâna dans les rues. Je me perdais dans mes pensées quand un jeune homme me bouscula. Il m'attrappa par la taille pour m'éviter la chute et je pris peur. Je ferma les yeux et serra les dents, prête à me transformer sauf que cela ne se produisit... J'ouvris les yeux doucement et me dégagea poliment de son entreinte en le regardant curieusement. Faisait-il parti de la famille ? Oui, sûrement...

- Ce n'est rien...

Apparemment, il était aussi perdu que moi. Nous étions donc arrivés aux mêmes conclusions et nous n'aurions pas besoin de nous expliquer plus que cela. Tant mieux. Après un silence pesant, je me présenta :

- Je m'appelle Arkana Takaya et je suis possédée par l'esprit du lion. Et toi ? Qui es-tu ?

Kaisei se recula un peu et ramassa sa valise qui était tombé au sol. Il cligna plusieurs fois des yeux ne sâchant quoi dire. Après un silence, la jeune fille se présenta en lui disant qu'elle s'appellait Arkana et qu'elle était la lionne...Kaisei avait déjà entendu parler de celle-ci mais il ne l'avait jamais vu. Et Arkana ne semblait pas le connaître et cela ne l'étonna pas car Kaisei était un des plus discrets de la famille Takaya. Kaisei se reprit et observa la jeune fille...Elle était très belle, son corps était bien généreux mais ce qu'attira Kai se fut ses cheveux dorés qu'il comtempla un moment avant enfin de regarder son endroit préféré...Les yeux...Kaisei la fixa avec intensité, elle avait de beaux yeux vert-gris.

" Enchanté. "

Dit-il après un moment.

" Je me nomme Kaisei Takaya, je suis possédé par l'esprit de l'aigle. "

Excpliqua t-il simplement sans lâcher un instant son regard. Après un moment, alors qu'il devait sûrement la gêner à force de la fixer avec ses yeux vert-doré qui d'ailleur était assez beaux et perçants tel un aigle, Kaisei tourna la tête et regarda au tour de lui. Il baissa alors la tête et vit qu'elle avait des talons hauts et une longue robe très élégante. Il aimait bien l'élégance.

" Que faîtes vous ici ? "

Demanda t-il ne sâchant pas trop de quoi il pouvait bien parler avec une Takaya. C'était à la limite il devait trouver un sujet ennuiant pour qu'elle ce lasse et parte...Kaisei avait une peur...Cette peur le hantait depuis un moment. Le faite de rencontrer et de parler à des Takaya l'effrayait, il croyait qu'ils n'allaient pas l'aprécier. Kaisei n'avait jamais vraiment parlé aux autres de sa famille, le seul qu'il aimait par dessus tout était son chef! C'était le seul en qui il avait confiance, il n'osait pas être contre lui...

Je le regarda ramasser sa valise et en profita pour lisser ma robe et passer une main dans mes cheveux. Ceci fait, je redescendis mon bras le long de mon corps et l'admira. Il était légèrement plus grand que moi, avec des cheveux noirs de geais et un regard perçant qui s'étalaient entre le vert et le doré. Je resta immobile un instant, fascinée par son regard tout comme il l'était pour le mien, avant de sortir de ma transe pour pouvoir me concentrer sur sa réponse. Il s'appelait Kaisei Takaya, donc il était membre de la famille, et était possédé par l'aigle. Bizarement, cet aveu ne m'étonna pas. Son regard était le même que celui de ce grand volatile par contre, il n'avait pas l'air très sûr de lui...

- Heureuse de faire votre connaissance, Kaisei.

Je lui souris chaleureusement tandis que mes yeux pétillaient. Une brise souffla, faisant voleter mes cheveux avec élégance. Ravie de ce contact, je souris de nouveau, laissant min visage s'éclairer. J'avais bien fait de ne pas être rentrée directement. De toutes façons, je ne me sentais pas vraiment chez moi dans le domaine. Surtout qu'Aruji nous surveillait sans cesse, cela me tappais sur les nerfs. Il me posa une question à laquelle je m'empressa de répondre :

- Je me promenais simplement après mon travail. Et vous ?

Bien sûr, je l'avais tutoyé au début mais comme il m'avais vouvoyé, autant continuer même si je trouvais cela étrange de la part de deux personnes de la même famille. Logiquement il était mon cousin et j'en fut déçue. Pourquoi les seules personnes avec qui je ne me transforme pas lors d'une étreinte devait faire partie de ma famille ? La réponse était simple... J'étais maudite. Je ne trouvais pas de raison valable de l'être donc j'en concluais que la vie devait maudire quelqu'un et que la famille Takaya était la première sur la liste sans aucune raison. Me sentant trop souvent dans mes pensées, je reporta mon attention sur le jeune homme et m'excusade mon attitude.

Kaisei parrut quelque peu gêné. Il ne la connaissait pas bien, mais elle était tout de même de sa famille. Il s'était rendu compte aussi qu'il l'avait vouvoyé, car il avait l'habitude, alors qu'elle l'avait tutoyé au début. Arkana était à parament contente de faire sa connaissance, lui n'en était que trop troublé. Ce n'est pas qu'il ne l'apréçiait pas mais cela lui faisait tout drôle de parler à un membre de sa famille autre que son chef!
La lionne avait répondu tout de suite à sa question, puis lui retourna gentillement. Kaisei ne répondit pas tout de suite lui, car il avait observé le mouvement de ses cheveux qui s'étaient envolés dans le vent...Il observa à nouveau son visage et lui répondit d'une voix calme.

" J'étais tout simplement en train de rentrer à la maison. J'ai rendu visite au chef. "

Dit-il en éscquisant un fin sourire, qu'il perdit aussitôt. Kaisei ne souriait pas beaucoup s'était une autre de ses habitudes.

" Vous...Tu fais quoi comme travail ? "

Kaisei avait fait un effort pour la tutoyé, cela était plus simple pour les deux Takaya. Pour le moment il se demandait quel âge elle avait car elle travaillait déjà...Elle devait être plus âgé que lui.

Le chef, encore le chef, toujours le chef. J'en avais assez de toutes ces révérences le concernant. Après tout, nous étions plus puissants que lui. En forme animale, nous pourrions le vaincre et j'étais sûre de faire partie du clan des traîtresses et non des prosternées à chacun de ses pas. Il m'agaçait, oh que oui il m'agaçait mais je gardais cela pour moi. Ainsi à sa réponse, je souris en serrant des dents et retins une réplique cinglante. A quoi bon s'énerver pour quelqu'un qui n'en valait pas la peine !? Je regarda Kaisei dans les yeux et lui répondis :

- Je suis serveuse dans un restaurant quatre étoiles.

Et je n'en étais pas peu fière. Ce travail, je l'avais obtenu à la sueur de mon front, sans l'aide de personne et avec des cours par correspondance mis à part le lycée. J'avais de la chance, moi et les cours faisait un et ma mère avait dû accélerrer la difficultée pour ne pas perdre de temps. De ce fait, j'avais une année et la moitié d'une autre en avance...

Je laissa mes pensées vagabonder librement, sans plus bouger. Je n'étais pas une fille hyperactive même si je me donnais à fond dans mon travail chaque jours. Pour moi, rien ne valait une balade en forêt ni même un instant de lecture en pleine nature. Une véritable amoureuse de la nature en soit.

[Désoler pour le retard...]

Arkana lui avait répondu qu'elle travaillait dans un restaurant en temps que serveuse...Le restaurant était un quatre étoiles, ses habits ne le surprennait plus alors...
Il sourit faiblement puis reprit son air calme et naturel. Elle devait travaillait dur. Lui n'était encore rien qu'un étudiant. Quoi que ses cours lui prennait beaucoup de son temps...Mais cela ne le dérangeait pas, il n'avait que sa mère et son chef comme véritable ami.
Kai releva les yeux et observa la jeune fille qui était repartit dans ses rêveries. Il ne voulut pas l'imterompre, il se glissa donc sur le côter et croisa les bras. Qu'est-ce-qu'il pouvait bien faire un fin de journée ? Il n'avait pas envie d'inquièter sa mère et sortit donc automatiquement son portable, il tapotta quelques instant pour envoyer un SMS à sa mère lui disant qu'il rentrerait plus tard. Même si il ne restait pas en compagnie longtemps avec la jeune fille il avait envie de rester encore un moment dehors. C'est qu'il ne faisait jamais attention à ce qu'il se passait autour de lui. Est-ce-que Arakana lui avait donné envie de voir plus de chose ?...
Kai observa la lionne puis se passa une main dans les cheveux se demandant si il n'allait pas casser ses rêveries.

" Eh bien...Dans un retaurant quatre étoiles bravo. "

Affirma t-il sinsert. Il décroisa ses bras, puis se posta à nouveau en face d'elle.

[ Encore déolser <.<]

J'étais encore et toujours dans mes rêveries, ne remarquant pas que Kaisei pianotait un message pour sa mère et encore moins qu'il avait prit place à mon côté. Lorsqu'il fit un commentaire sur mon travail, je fis un bond sur le côté puis ris de mon attitude. Quelle imbécile j'étais !

- Excuse-moi, tu m'as fais peur !

Je rougis comme une pivoine et porta mon regard dans le sien. J'adorais ses yeux, une véritable fan en soit ! (^^) Je passa une main dans mes cheveux, tique que j'avais à chaque fois que j'étais gênée.

- Et toi ? Tu fais quoi ?

Il devait bien faire autre chose que de traîner près du bureau du chef, non ? Personnellement, je n'étais pas une admiratrice de cet homme fier et orgeuilleux. Le pouvoir aveugle et rend les gens plus imbéciles qu'ils ne le sont déjà. Après, c'était mon avis.

[désolé]