... [pv Yumi] (Terminé)

La jeune fille se promenait tranquillement le long du chemin du parc bordant le domaine, tranquillement. Elle rentrait des cours, et elle n'était pas vraiment heureuse. Elle ne devait parler à quiconque, et le chef de famille l'avait placé dans un lycée de jeunes filles. Elle n'avait jamais eu le droit de parler aux autres maudits, ses cousins... Elle se sentait terriblement seule, mais n'avait pas le choix car ça lui était interdit par le chef, leur dieu suprême... Elle se sentait bien seule.

La jeune fille marcha jusqu'à qu'elle entendit un soupir... Elle regarda autour d'elle, il n'y avait rien.

° J'ai sans doute rêvé. °

Se disait-elle. Elle allait reprendre la route quand elle entendit un bruit de pas derrière elle, allant dans l'autre sens.

° Mais, d'où sort-il? °

Se demanda-t-elle, ne l'ayant pas vu avant.

Elle le regardait sans un mot, puis fut étonnée de constater qu'il s'arrêtait vers l'arbre le plus proche... Elle n'avait rien demandé, et pourtant il la regardât et la salua. La jeune fille était désemparé, elle n'avait pas le droit de parler aux membres de la famille... Elle avait une mine hésitante, elle était sur le point de passé chemin, si Aruji la voyait il allait être en colère contre elle.

Elle constata qu'il la détaillait du regard... Elle le regardait aussi. C'était son cousin Kazan, qu'elle avait déjà remarqué avant. Sa question la troubla : il ne la connaissait même pas?? La jeune fille en fut bouleversée. C'était déjà dur de ne pas avoir le droit de parler, et la elle constatait que les autres membres de la famille ne la connaissait même pas. Elle avait tellement était mis à part que s'en était le résultat le plus probable... La jeune fille eut les larmes aux yeux, et fit vite demi-tour.

La jeune fille ne pensait pas qu'il la poursuivrait... Elle fut très étonnée qu'il la prenne dans ses bras. Elle n'avait eu que très rarement ce genre de contact avec une personne. Il lui parla, essuyant ses larmes. La jeune fille avait un air de renarde blessée et perdue sur le visage. Elle ne pouvait rien dire... Cela lui fit revenir en tête des paroles d'Aruji

° Ne parle à personne, ne t'approche de personne je te l'interdis! °

La jeune fille recula donc brièvement, apeurée par ses paroles qui revenait dans sa tête.

La jeune fille se fit traiter de menteuse... Elle ne pouvait même pas répondre, s'était dur pour elle. Il lui envoya des éclairs avec les yeux... La jeune fille se retrouva à nouveau avec les larmes aux yeux. En plus d'avoir ces interdits, pour une fois que quelqu'un lui parlait elle se faisait détester... La jeune fille était effondrée, elle partit en courant... Laissant son sac de cours ici.

Après s'être enfui, elle avait repris un rythme de marche normal.

° Mon sac, je l'ai oublié... °

Pensa-t-elle.
Aussitôt elle y pensa, aussitôt elle ne vit plus rien.
Elle sursauta en entendant la voix de Kazan.
Elle avait toujours les larmes aux yeux quand elle se retourna...
Si elle pleurait d'avant, c'était la preuve qu'elle ne mentait pas tout de même.

Il la reprit dans ses bras, essayant de nouveau ses larmes. Il murmura quelque chose... La jeune fille fut très surprise qu'il dise cela. Elle n'avait pas le droit de lui répondre, pas le droit de l'approcher normalement. Et si Aruji débarquait? Elle allait se faire gronder. Elle était tiré entre sa question et ses interdictions. Elle voulait lui répondre, enfin quelqu'un posait les bonnes questions. Mais elle n'avait pas le droit d'y répondre... Cela pouvait se lire sur son visage... Elle était blessée et perdue.

La jeune fille était troublée. Elle était bien là mais elle n'en avait pas le droit, alors elle était tendue. Il lui demanda, en la berçant, qui l'effrayait ainsi. Il enchaina directement par le chef...

" Non! "

Dit-elle, d'une voix très faible car cela faisait un bon moment qu'elle n'avait pas parler. Il ne devait pas parler du chef comme ça!

La jeune fille l'écoutait, et au fur à mesure les larmes revinrent.

" J'ai... pas... "

Dit-elle, très faiblement, elle n'avait pas parler depuis au moins 2 semaines, beaucoup de personne pensait qu'elle était muette.

" ... le... "

Dit-elle, se dégageant de ses bras.

" ... droit. "

" Je ne... "

Dit-elle, les larmes coulant.

" Serait pas... "

Dit-elle, faiblement.

" En vie... sans lui. "

Dit-elle.